Chris Parker : Nouvelle Vie à Forest Town

Prologue

Chris Parker regarda sa montre en soupirant, se disant que le trajet en voiture prendrait bien plus longtemps que prévu vers ce petit village où il devrait passer quelques mois afin de prouver à ses parents qu'il pouvait être indépendant. A peine avait-il atteint ses dix-huit ans qu’il n’avait aucun plan d'avenir, il ne savait pas ce qu'il voulait vraiment faire de sa vie et n'avait jamais trouvé l'amour. Il se dit que partir de chez lui serait la première étape à franchir pour devenir adulte. Finalement, en consultant les journaux et les sites web sur les diverses appartements qu'il aurait pu louer ici et là, il tomba par hasard sur une annonce un peu discrète dans les articles. Une petite maison était en vente dans le village de la forêt, alias Forest Town.

Chris n'avait jamais entendu parlé de cet endroit. Il consulta son père et sa mère à ce sujet et leur parla de son projet de déménager. Ces derniers furent ravis d'apprendre cette nouvelle, par contre, sa mère semblait hésitante à le laisser partir. Après plusieurs semaines de recherches, on avait finalement trouvé l'endroit exact de Forest. C'était à deux heures de voiture au nord de la ville où il vivait déjà, enfouit derrière les arbres. Le jeune homme sortit de chez lui un jour de pluie, apercevant le taxi qui était venu le cherché en provenance de Forest. Sa mère avait contacté le petit village bien avant que son fils ne se réveille ce matin là. Le taxi avait déjà été payé pour lui, de la part de ses parents.

C'est avec regret que notre jeune ami regarda ses parents une dernière fois, ainsi que sa seule demeure à vie et que ce dernier franchit la porte de la voiture qui l'attendait avec ses valises. Une fois à l'intérieur de cette dernière, Chris prit une grande respiration puis se fit certain que ses valises ne tomberaient pas en bas de leur siège en cours de route.

"Salut à toi, bonhomme!" Dit le chauffeur.

- Euh... Salut... Répondit Chris.
- Cette pluie n'est vraiment pas marrante, nan?
- Mouais...

Chris plissa des yeux en remarquant la couleur de la peau du chauffeur. Sur le rétroviseur, il pouvait voir les traits de cette personne avec un peu plus de détails. Il avait une large bouche jaune et des yeux globuleux. Sa peau était verte. Il portait un casque de chauffeur de limousine, chose qui n'était pas vraiment appropriée pour quelqu'un qui conduisait un taxi.

"Pardonnez mon manque de respect, mais... Vous êtes quoi au juste?" Demanda le jeune adulte qui croyait halluciner.

Le chauffeur éclata de rire et ôta son casque pour se gratter la tête avant de lui répondre :

- Je suis une tortue, ça se voit pas? Appelle moi l'Amiral. C'est quoi ton nom?
- Euh... Chris Parker. Je suis humain... et je suis en train de rêver.

Chris se pinça alors et grimaça de douleur avant de se rendre compte qu'il ne rêvait pas.

"Enchanté de faire ta connaissance, Chris l'humain. Là où nous allons, tu risques d'être très surpris par la présence... des animaux qui y vivent. T'es au courrant que t'es le premier être humain à y mettre les pieds depuis des décennies? Le dernier qui y a mit les pieds est mort là bas, mais on ignore comment. Tu comptes y vivre longtemps?"

La première réaction de Chris à ce commentaire était : "Mais je perd la tête! Je ne vais pas aller vivre dans cet endroit remplis de bêtes moi... J'ai dû me tromper d'adresse dans l'annonce..."

Par contre, il ne rêvait pas et ne perdait pas la tête. Il était loin de se douter que loin de la vie des humains, les animaux eux aussi vivaient leur propre vie dans les bois à l'insu de tous. "Maman!" Pensait-il en sentant tout ses membres s'engourdirent.

"T'es silencieux, dis donc. Un chat a mangé ta langue?" Demanda l'Amiral en éclatant de rire.

Chris Parker s'enfonça alors dans son siège, se mordant les lèvres tout en essayant de ne pas crier d'hystérie. Pendant plusieurs minutes, il resta muet comme une carpe. Finalement arrivés à Forest Town, l'Amiral conduit son taxi à travers un grand portail gardé par deux chiens de gardes - vêtus comme des soldats! Ensuite, le petit taxi roula le long du petit village. Étrangement, il n'y avait pas de route. L'herbe paraissait assez courte pour que toute voiture puisse y *****. Chris avait vu plusieurs maisons jusqu'à présent mais la plus grande d'entre elles était celle où ils s'étaient arrêtés. Il avait cesser de pleuvoir à l'extérieur, Chris sortit de la voiture avec ses valises et lança un dernier regard poli en direction de l'Amiral.

"Au revoir et bonne chance!" Dit le conducteur du taxi avec un large sourire qui donnait froid dans le dos du jeune homme.

Chris hocha la tête, puis se tourna vers la porte du hall. Silencieusement, le taxi s'en alla. Il prit une grande respiration, expira et marcha en direction de la porte.

Chapitre 1 : Et ça commence…

Une fois à l’intérieur de la mairie, Chris Parker se rendit compte qu’il n’était pas le seul à demander la réception. Devant lui, une chatte au pelage foncé lisait l’avenir de la réceptionniste à travers une boule de cristal. C’était nul autre qu’Astrid, la diseuse de bonne aventure bohème qui voyageait de villes en villes. Chris remarqua que la réceptionniste était une cane blanche. Elle portait une robe rose et semblait très intéressée par l’avenir que lui réservait la chatte aux pouvoirs surnaturels.

« Oh… Je vais trouver l’amour!? Quand ça! » Supplia la cane.

- Oh, patience petite dame… Ma boule me dit qu’il portera un chapeau vert pin… Et qu’il transportera cette journée là… Un parapluie jaune, dit Astrid.
- Un chapeau vert pin!? Un parapluie! Oh! Mais quel est son nom! Je vous en prie!
- Euh… An… To... Toine… Antoine le Facteur.
- OH! MON BEL ANTOINE!

Aussitôt cette révélation faite, la cane se mit une aile sur le front et s’évanouit. La chatte voyante passa sa tête par-dessus le comptoir et s’écria :

« Madame Opélie! Ça peut aller?! »

Chris lâcha ses valises et s’approcha pour voir se qu’il se passait, de plus près. Opélie était toujours inconsciente de l’autre côté du comptoir. Une vieille tortue binoclarde s’était approchée et penchée au-dessus de la jeune femme. Astrid de son côté semblait très inquiète.

« Monsieur Tortimer, vous croyez qu’elle s’en sortira? » Demanda Astrid.

La tortue leva la tête vers la voyante et dit :

« Ne vous en faites pas, Miss. Elle est toujours comme ça quand il s’agit du facteur. Vous devriez partir. Je vais appeler sa sœur pour prendre soin du comptoir. »

La chatte hocha la tête et sortit de la mairie, honteusement avec sa boule de cristal sous ses bras. Chris resta là sans bouger. Il se demandait sincèrement où il venait d’atterrir. Tortimer ne l’avait pas remarqué. Ce n’est que quand le jeune homme faussa une toux qu’il parvint à attirer l’attention de la vieille tortue.

- Excusez moi… Vous êtes nouveau dans le coin? Demanda Tortimer.
- Oui. Je m’appelle Chris Parker. Je viens pour la maison libre de Forest Town.
- Ah! Celle là! Vous devrez attendre un peu, je dois m’occuper de cette pauvre Opélie…
- Euh… D’accord.

La vieille tortue se pencha davantage vers la cane et tenta de la soulever, mais on pu entendre un os craquer. Aussitôt, Chris tourna son regard vers le dos du vieillard.

« Oh! Mon dos vient de craquer! Ça fait mal… » Pleurnicha la tortue.

- Vous voulez que je vous aide, monsieur? Demanda Chris, compatissant.
- Oui… S’il vous plait.

Chris sauta par-dessus le comptoir et aida la tortue à se relever. Ensuite, il alla l’asseoir sur une chaise. Il sortit un comprimé d’une petite bouteille, selon les ordres de Tortimer et la lui donna avec un verre d’eau. Par après, le jeune homme se pencha vers la cane blanche et lui tapota le visage, essayant de la réveiller. Quand elle ouvrit les yeux, elle poussa un cri aigu. Elle prit peur et alla se cacher derrière la tortue.

« Mais c’est qui cet homme là?! » S’exclama Opélie.

- C’est le nouveau venu, Chris Parker, expliqua Tortimer.
- Oh… C’est un humain?! Je croyais qu’il serait un des nôtres.
- Eh bien, c’est un humain.

Timide, rougissante même, la cane s’approcha de Chris en baissant son regard. Elle avait honte de ne pas avoir fait attention à ce léger détail. Elle se ne trouvait pas ses mots pour s’expliquer. Tortimer fit un signe à Chris et ce dernier mit une main sur la cane blanche pour ensuite lui dire :

« Ce n’est rien. Je ne m’attendais pas à voir autant d’animaux qui savent parler dans cet endroit. Pourriez-vous m’indiquer le chemin qui mène à ma maison? »

Un peu gênée, Opélie ôta la main de Chris de son épaule et le regarda dans les yeux. Cette dernière resta sans voix pendant un instant puis rougit davantage.

« Woah! Vous avez un joli visage… On vous a jamais dit que vous aviez de beaux yeux? Oh! Il est trop mignon, pas vrai Torty!? » Dit-elle, rêveuse.

« Euh… C’est que… » Protesta Chris.

- Ahem! Lâcha Tortimer. Opélie, ne faites pas d’avances à ce gentil monsieur sinon vous serez pénalisée sur votre prochain chèque.
- Oh misérable que je suis. Pardonnez moi Mr. Tortimer.
- Au boulot! Hop! Hop!

Aussitôt dit, aussitôt fait. Opélie guida Chris de l’autre côté du comptoir et retourna du bon côté avant de lui donner une carte de la ville gratuitement. Elle lui expliqua qu’il pourrait gribouiller tout ce qu’il veut dessus, de sorte qu’il se retrouve plus facilement dans le village. Elle lui dit que sa maison se trouvait au centre même de la carte. Elle l’encercla avec un crayon. Chris paru soulagé d’apprendre que la maison avait été rénovée bien avant son arrivée, aux soins d’un certain Tom Nook qui était son ancien propriétaire.

« Voilà, Mr. Parker. Vous savez où se trouve votre maison… Oh! J’oubliais votre clé! » Dit la cane blanche.

Opélie disparut un instant derrière plusieurs bureau et revint quelques instants plus tard avec un passe-partout qui ne contenait qu’une seule clé. Tortimer pendant ce temps sirotait une bonne tasse de thé tout en lisant le Forest News, le journal quotidien du village dont le rédacteur restait un mystère aux yeux de tous.

« Tenez. Et bonne journée! » S’exclama Opélie avec enthousiasme.

Chris ramassa le passe-partout que venait de lui passé la cane, la carte du village, ses valises et puis sortit finalement de la mairie avec soulagement. D’après la carte, sa maison devait se trouver un peu à l’est de la mairie. Il marcha donc dans cette direction, croisa une rivière en empruntant un pont et arriva enfin à la maison en question. Cette dernière était petite, très petite même. A peine eût-il mit la clé dans la serrure que la porte d’ouvrit devant lui. En sortit un loup au pelage brun clair.

« Pfft! C’est toi mon nouveau colocataire? On m’avait dit qu’il aurait plus de poil que ça! Je m’appelle Chef. T’es qui toi? » Dit le loup.

- Euh… Personne ne m’a parlé d’un colocataire… Dit Chris en regardant le loup, légèrement effrayé.
- Bah, le village est surpeuplé, je ne voulais pas partir alors Tom m’a vendu cette maison à condition que j’habite avec un autre mec.
- Je vois… Je m’appelle Chris…
- Je t’avertie, je ne veux pas de chat dans cette maison… Ni d’invités sans que tu me préviennes. Le couvre-feu est à minuit. Questions?
- T’es pas mon père, je te signale.
- Oh, on fait le malin, hein? Tu vas voir…

Le loup tenta de voler la clé des mains de Chris, mais le jeune homme fût plus rapide et fit un croche-pied à Chef qui trébucha, puis tomba dans un buisson non loin de là. Chris éclata de rire, puis rentra dans sa nouvelle maison avec ses valises. Il déposa sa carte dans un coin, avec ses valises puis se tourna vers la porte d’entré.

Chef venait d’entrer dans la maison, le regard noir. Il voulait se venger, mais Chris ne se laisserait pas faire. Le loup décida qu’il était préférable de se croiser les bras et de ne rien dire puisqu’il devrait être forcé de vivre avec l’humain. Avec un peu de chance, Chris partirait et il pourrait vivre dans cette maison, tout seul.

Mais il était loin de se douter que leur cohabitation était loin de se terminer.

C'est fou comment je me sens lu... *sarcasme*

Ouah! Tu écris vraiment très bien! En plus, il faut avoir beaucoup de patience et de courage pour écrire un texte de cette longueur!
J'attends le suite avec impatience. J' cette histoire!

Enfin un commentaire! Merci beaucoup. ^^;;; Désolé pour mon petit poste de sarcasme, ça n'encourage pas un auteur de se sentir non lu. *rire timide* Je vais tenter de tapper le chapitre 2 pour bientôt.

Je te promets que je lirai tous tes chapitres!
PS: tu comptes être écrivain?

Oh que oui!!! ^_~

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Chapitre 2 : Tom Nook la magouille

En se levant ce matin là, Chris savait que cette nouvelle journée s’annonçait merveilleusement bien. Sourire aux lèvres, heureux comme tout de démarrer sa nouvelle vie, il se rendit à sa salle de bain, seulement pour se rendre compte qu’il y avait du poil partout. Sa bonne humeur s’effaça aussitôt. Eh oui! Se dit-il, il devrait cohabiter avec une boule de poil aussi arrogante que sa vielle tante Bertha.

Pendant qu’il sortait le balai et le ramasse-poussière afin d’aller nettoyer la pièce, Chris se remémora avec précision le jour où cette vieille peau avait démissionnée du magasin familial que ses parents avaient ouverts le jour de leur cinquième anniversaire de mariage. Bertha avait insultée une bonne partie de la clientèle, avait jurée de ne plus jamais reparler à sa mère (elles étaient parentes), qu’elle ferait tout pour rendre la vie de son mari un calvaire. Finalement, elle revenait comme à chaque année aux repas de Noël et affichait toujours cet air hypocrite qui disait : « Je vous déteste sincèrement, mais je suis ici pour faire bonne figure. »

Chris se dit qu’il avait rencontré malgré lui une deuxième vieille tante Bertha. Et cette personne était un loup excentrique et arrogant. Il se demandait comment il allait faire pour survivre avec un être aussi étrange.

Après avoir nettoyé la salle de bain, Chris s’essuya le front, jeta les poils dans un sac de poubelle et se regarda dans la glace. Ses cheveux d’un blond blé étaient entremêlés ce matin là. Il n’avait pas le temps de les peigner. Sous ses yeux d’un bleu azure, on pouvait voir des cernes qui ne dataient pas d’hier.

Le jeune homme avait des troubles de sommeil depuis quelques semaines, mais rien de grave. Il était simplement anxieux de devoir vivre seul et cette idée l’étonnerait toujours. Il était tellement habitué de se faire servir par ses parents et les gens qu’il connaissait… Fini la belle vie, se dit-il. Maintenant, il devrait faire sa lessive, laver ses vêtements, les planchers, les carreaux de fenêtres et tout le tralala, tout seul. Et d’un autre côté, il se dit que Chef devrait faire sa part lui aussi.

Après s’être lavé, Chris alla se changer dans sa chambre. Une serviette autour de la taille. Il dû passer par le salon afin de monter les escaliers qui menait à l’étage supérieur, là où se trouvait sa chambre. Chef, lui, était allongé sur un vieux canapé moisi et ronflait tellement fort que son colocataire pouvait ressentir des vibrations sous ses pieds.

Puis, Chris s’arrêta un instant et regarda tout autour de lui. Décidément, le loup ne savait pas décorer sa maison convenablement. Il y avait des boites étalées sur le sol, avec des morceaux de pizza datées de plusieurs jours, des verres en carton qui traînaient ici et là et la seule corbeille de la pièce débordaient de déchets.

« Va falloir qu’on se parle toi et moi… » Dit Chris en plissant des yeux, au loup qui était toujours profondément endormi.

Une fois à l’étage du dessus, il se mit un vieux jeans et un tee-shirt blanc. Il était un peut trop paresseux pour se faire un style, normalement. Mais aujourd’hui, il avait envie de relaxer un peu et de sortir de chez lui pour visiter un peu la ville qui n’attendait qu’à être découvrir.

Une fois fin près, il rangea la clé de la maison dans son portefeuille, mit ce dernier dans une poche de son jean et descendit au salon. Il remarqua qu’il y avait au fond de la pièce un réfrigérateur très sombre qui faisait chambre à part avec le reste des meubles. Puisqu’il avait un peu faim, il décida d’aller voir ce qu’il y avait à l’intérieur de cette « boite à trésors ».

Cependant, cette boite à trésors n’avait rien d’extraordinaire. On pouvait même dire qu’elle n’avait absolument rien à l’intérieur de cette dernière. Chris jeta un regard froid en direction de Chef, pensant : « Ça sert à quoi d’avoir un réfrigérateur vide alors!? »

Il ferma donc la porte du frigo sans plus attendre et se dirigea vers la sortie. Mais il se rendit compte qu’il y avait quelqu’un derrière la porte. Et ce quelqu’un ressemblait étrangement à un raton laveur roux. Un tanuki? C’était bien comme ça qu’on appelait cette race d’animal étrange…

Il ouvrit la porte et sortit rencontrer l’animal en question. A peine allait-il dire un mot que l’animal parla à sa place :

« Oh! Je pari que vous êtes Chris Parker? N’est-ce pas? Je suis Tom Nook, celui à qui vous avez acheté cette maison. »

- Justement. J’aimerais savoir pourquoi vous ne m’avez pas prévenu que je vivrais en colocation avec ce loup aux manières un peu louches, répliqua sèchement Chris.
- Ah, je vois qu’on n’a pas la langue dans sa poche. Très intéressant. Mais bon. Vous voyez, il ne restait pas d’autres maisons à vendre et il m’a fallu trancher…
- Alors vous vous êtes dis que vous alliez me coller ce loup aux fesses simplement parce que je suis le nouveau de cette ville? Vous saviez que je pourrais porter plainte à la mairie?!

Tom Nook paru alors très embarrassé. Il semblait marmonner plusieurs mots avant que Chris ne tape du pied à plusieurs reprises pour montrer son impatience.

« Alors, cette maison… Elle vous plait? » Demanda le tanuki.

- Ça pourrait être mieux.
- Oh, mais pour ça, il faudra me donner du fric pour que je puisse l’agrandir. Une maison ne se bâtit en criant chapeau.
- Pour ce qui est des dettes, je vous dois combien pour cette maison?
- Vingt mille clochettes.
- QUOIIIIII!? Mais cette maison est affreuse! Et mon coloc’ est une andouille!

Chris était sidéré. Il devait payer vingt mille dollars, ou clochettes, pour une si petite maison qui empestait l’animal!? Jamais… Jamais! Pensait-il en serrant les poings.

Voyant que de la fumée allait bientôt sortir des oreilles de son jeune client, Tom Nook répliqua alors :

« Roh, ne faites pas cette tête là, Mr Parker. Nous sommes tous passés par là un jour… Aha! J’ai une meilleure idée. Pourquoi ne viendriez-vous pas travailler pour moi à ma boutique? Elle se trouve au sud de votre maison. Vous n’aurez qu’à vous présenter là bas quand vous vous sentirez près et je vous aiderais à rembourser votre maison. Chouette non!?»

Bien que Chris allait lui répondre un « Non! » sec, Tom Nook ne lui laissa même pas le temps de lui dire au revoir. Le tanuki lui serra la main rapidement et s’en alla en chantant, de bonne humeur. Chris était bouche bée.

Quelques instants plus tard, ce fut un jeune homme découragé qui se dirigea en direction de la boutique du tanuki. Il rencontra en chemin une oursonne, Léa et une jument, Savannah. Elles discutaient de la pluie et du beau temps pendant qu’elles arrosaient des tonnes de fleurs. Bien que Chris aurait pu s’arrêter pour admirer la beauté de ce vaste paysage, il n’en avait guère le bonheur et l’envie.

Léa et Savannah échangèrent alors un drôle d’air, se demandant si le jeune homme allait bien. Trop tard pour lui demander ce qui n’allait pas, Chris avait déjà disparut. Ce dernier entra à cet instant dans la boutique.

« Je suis là, Tom… Que dois-je faire maintenant? » Demanda le jeune homme, toujours si peu enthousiaste.

Tom Nook lui fit alors enfilé les habits de la boutique et lui remit des tas de petits sacs et une brouette ainsi que des outils de jardinage. Son premier job consisterait à remplir la coure d’en face de fleurs et d’arroser ces fleurs par la suite soigneusement. Le tanuki lui passerait alors un arrosoir pour l’occasion.

« Si vous faites un bon job, je vous donnerais l’arrosoir! D’accord? Bon! Au boulot maintenant! » S’écria Tom avant de pousser soudainement Chris à l’extérieur avec ses outils de travail.

La porte de la boutique se refermant derrière lui, Chris regarda le vaste territoire qui s’étendait à perte de vue devant lui. Puis il regarda à l’ouest, là où Léa et Savannah arrosaient déjà plein de fleurs.

« C’est pas gagné… » Se dit-il.