Alors, que je vous explique un peu :
Vous savez tous que je veux écrire un livre (ceux qui ne savent pas, maintenant c'est fait !) dont l'héroïne passe dans un autre monde par le biais d'un livre (encore un bouquin, eh ouais, mais le premier qui me sort "encore !" je le
). Cette dernière personne se voit confier d'une mission qui est de protéger les éléments contre les forces maléfiques qui ont pris le contrôle du monde depuis que la dernière personne qui devait faire ça est partie.
Mais, par un concourt de circonstances, l'équilibre de plusieurs mondes a été détraqué. Ce qui fait que, au lieu de revenir dans son monde pour la Xème fois (elle est déjà bien entraînée, donc), elle va devoir traverser tous les mondes qui ont étés dérangés pour rétablir l'ordre. Et puis, CA EN FAIT PAS MAL !!!
Mais j'ai déjà beaucoup parlé, je vais vous laisser lire. A plus tard !
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Zi feurst chapteur
Le soleil était déjà haut dans le ciel. Pas un souffle de vent, pas le moindre nuage à l'horizon. Ça risquait d'être une chaude journée d'été, comme les vingt précédentes, d'ailleurs.
La plupart des habitants étaient heureux de cette chaleur : enfin un bon motif pour ne pas bosser et aller à la plage ! Ce que Tortimer fut le premier à faire d'ailleurs ...
Mais tous n'étaient pas heureux. Savana voyait ses fleurs dépérir, puis faner, puis mourir. Crocket ne pouvait pêcher les poissons qu'il cherchait, ces derniers ne sortant que lorsque l'eau était froide.
Tom Nook devait gérer les ventes de l'Hypernook seul, Méli et Mélo ayant profité de la pause repas pour s'enfuir vers la plage.
Mais, tous autant qu'ils étaient, attendaient quelque chose avec impatience. Un nouvel habitant allait venir s'installer ! La rumeur qui courait dans les rues de la ville laissait même croire que c'était un humain !
Alors, bien que certains eurent préféré qu'il fasse un peu moins chaud, tous, ce jour-là, étaient de bonne humeur.
Une fête allait être organisée, on danserait jusqu'à l'aube, et après on dormirait toute la journée. Bref, une fête à la Tortimer !
Vers le milieu de l'après-midi, tous étaient massés devant la nouvelle maison, les yeux braqués sur les portes de la ville. Tous n'en pouvaient plus d', les yeux braqués sur les portes de la ville. Tous n'en pouvaient plus d'attendre, et se demandaient quand, enfin, Maret et Chauset ouvriraient les portes.
Comme s'ils avaient lu leurs pensées, les deux amis se regardèrent ; puis, d'un même geste, ils ouvrirent les portes. Tous les habitants retinrent leur souffle.
Il y eu d'abord un défilé de déménageurs avec chacun, un carton dans les bras. Il y eu peu de déménageurs, laissant ainsi très vite le champ libre pour bien observer la personne qui marchait en fin de queue.
Et là, tous eurent le choc de leur vie.
C'était bien un humain. Ou plutôt, une humaine. Elle était grande, mince, avec des cheveux bruns, noués en une longue tresse, qui prenaient des reflets argent et or au soleil.
Elle avait des yeux marrons, presque noirs, qui semblaient vous sonder au plus profond de vous-même. Elle portait une grande jupe faite de plusieurs pièces de tissus, dont les teintes variaient du pourpre au rose clair, et qui descendait du haut de sa taille jusqu'à presque le sol. Sur un des côtés, il y avait une coupure, de sorte que la jeune fille pouvait courir sans être handicapée. Elle avait également, en guise de haut, une grande bande de tissus très serrée, de même nature que sa jupe. L'ensemble des deux laissait quelques centimètres de peau entre le bas du haut et le haut de la jupe.
Malgré la chaleur, elle portait des gants en cuir qui semblaient avoir connus des jours meilleurs. Aux pieds, des sandales se fermant par de longs lacets de cuir lui remontaient le long du mollet, et se terminaient par un nœud bien serré.
Malgré la température, tous frissonnèrent lorsqu'ils la virent arriver. Mais lorsqu'elle tourna la tête et leur sourit gentiment, tous se détendirent immédiatement.
Ils la virent avancer devant la maison, où les paquets étaient déjà tous déposés.
Ils la virent tendre la main, attraper la poignée … et Resetti sortir de terre juste derrière elle.
"Oh non, pas lui !" se dirent-ils tous.
La fille se retourna, sembla à peine surprise de voir la taupe casquée.
"Hey, toi là ! lui dit-il, Alors comme ça, on emménage, hein ? Alors, j'te préviens, à la première gaffe, je te louperai pas !"
Et il repartit sous terre.
La fille demeura pensive quelques secondes. "Hum … charmant ! Je sens qu'on va bien s'entendre."
Et elle rentra chez elle.
Zi aind of zi feurst chapteur